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Sathya Sai en actions
Aimer et Servir
Le service en tant qu’adoration de Dieu.
« L’accomplissement de la vie humaine se trouve dans le service que l’homme rend, sans pensée de retour et dans une attitude altruiste. »
Bhagavan Baba quitta Sa maison paternelle en 1940 alors qu’Il avait seulement 14 ans. Il alla s’asseoir dans un jardin à Uravakonda et chanta Son premier Bhajan « Manasa Bhajare Guru Charanam ».
Le chant de ce premier Bhajan fut en fait la première activité spirituelle, réalisée par Bhagavan dans Son enfance, qui a germé et s’est globalement répandue, de sorte qu’aujourd’hui des millions de dévots participent à cette activité, élevant la spiritualité dans toutes les parties du monde.
Ceci est une des plus intéressantes caractéristiques du mouvement Saï. Peu après, Baba commença ‘Vidwan Mahasabhas’ dans beaucoup d’endroits. En cela, Il encourageait l’étude des Ecritures saintes, rehaussait l’importance des Védas et des Sastras et encourageait ainsi une sorte de renaissance spirituelle. Ceci fut la seconde phase de la Divinité de Baba.
Ensuite arriva l’Organisation Saï – Seva Samithis, Seva Dal, Mahila Vibhag, Bal Vikas, cercles d’études, Narayan Seva, etc… Ces activités ont provoqué partout une complète transformation du caractère humain.
Bhagavan a ainsi montré que la spiritualité ne signifiait pas uniquement une vie de solitude, mais que c’était également une méthode de travail avec la multitude. Nous avons un programme d’éducation dans les Valeurs Humaines et un Institut Sri Sathya Saï de hautes études. Toutes ces activités visent à la transformation intégrale de la personnalité humaine.
Le service vous amène à être plus proche de Dieu.
Dans l’Organisation Saï, on accorde une importance considérable aux activités de service. Bhagavan a dit à maintes reprises « Le service à l’homme est le service à Dieu ». Ni les Thapas (austérités), ni les pèlerinages dans les lieux saints, ni l’étude des saintes Ecritures (les Sastras) ne pourront jamais vous aider à traverser l’océan du Samsara (cycle des naissances et des morts). Le seul chemin qui pourra vous aider à vous libérer du Samsara est de vous consacrer au service des autres. »
La naissance humaine est vraiment très sacrée. Il n’y a rien de plus noble que d’utiliser cette vie au service des autres et en rendant service aux nécessiteux. Il y a une profonde signification dans le mot « service ». Le service ne signifie pas simplement faire quelque chose de bien pour les autres. En langage autochtone « Paropakara » (Para-Upkara) est le terme utilisé pour le service. « Para » est communément interprété pour désigner « les autres ». Mais en réalité « Para » désigne quelque chose de très élevé. « Para » ici signifie la Divine réalité, Dieu résidant en nous. Ainsi, Paropakara signifie réellement, non seulement servir ses semblables, mais en vérité servir Dieu, le Paramatma Lui-même. « Para » est l’emplacement, le siège de l’Atma (l’Âme) en nous. Chacun de nous devrait cultiver une attitude telle, que, quel que soit le service que nous rendons aux « autres », ce service est vraiment un service pour « Dieu Lui-même ». Le service devrait être libre de toutes motivations égoïstes et on ne devrait jamais penser à la récompense ou aux fruits de ses actions. Nous ne devrions pas espérer (désir) la gratitude des personnes que nous servons. Tout ce que nous faisons, faisons-le comme une adoration à Dieu, sans désir et espoir de récompense. Dans la Bhagavad Gita, cet esprit et attitude de service Karma Phala Thyaga (renonciation aux fruits des actions) ont été glorifiés comme « yoga ».
Le fleuve coule en permanence, mais son eau est uniquement destinée à bénéficier aux autres. Il ne cherche pas de récompense pour lui-même. De même l’arbre porte des fruits uniquement pour les offrir aux autres. La vache donne du lait uniquement pour les autres et ne boit pas ce lait elle-même. Ainsi, le fleuve, l’arbre et la vache, tous les trois, nous enseignent comment vivre pour les autres, comment servir Dieu qui est incarné dans les autres. Ceci est le vrai Service (Seva). Au moyen du service nous serons capables de détruire le démon de l’ego, l’égoïsme en nous. La naissance humaine nous a été offerte dans le but de crucifier notre ego sur la croix de la compassion. Au moyen de l’Amour et du service aux autres, on peut devenir de plus en plus proche et finalement devenir un avec Lui. Baba dit : « Le travail sans Amour est déplorable, le travail avec Amour est désirable et l’Amour sans devoir est Divin. »
Une opportunité d’être d’une quelconque aide pour nos semblables nous est offerte comme un cadeau par Dieu. Nous devrions servir les autres avec gratitude, car c’est en fait Dieu qui accepte ce service de nous. Préparons-nous à servir les autres, pas seulement en apprenant les techniques de premiers secours, le code de la route, la technique du don du sang, l’art de manœuvrer les micros et les hauts-parleurs, les installations et l’équipement des lignes électriques, etc… mais au moment où nous ne sommes pas engagés dans de telles activités, nous devrions nous consacrer à Japa, Dhyana (méditation) ou Namasmarana (répétition du Nom du Seigneur) ; autrement, nous deviendrons sans cœur et cruel.
Accomplissement de la vie dans le service.
Le service aux autres est notre propre devoir envers la société qui nous a donné la culture, le souffle de notre vie, la chaleur dont nous avons besoin et la sécurité que nous recherchons. L’homme qui est né sans ressource est placé sur les genoux de la société. La société lui donne un nom et une forme, une personnalité, une individualité, une armure de croyance, une aire de doutes et de distractions. L’homme est le seul animal qui sait qu’il doit mourir et aspire à survivre à la mort ou à éviter les crocs de la mort. Seul l’homme a l’étrange soif du nectar qui confère l’immortalité.
L’accomplissement de la vie humaine consiste dans le service que l’homme rend sans aucune pensée de récompense, dans une attitude de désintéressement total. Le service rendu dans cet esprit répand la lumière dans les ténèbres intérieures de l’homme ; il élargit le cœur, purifie les impulsions et confère une félicité durable.
« L’expansion est la clé du bonheur et l’Amour est la clé infaillible de l’expansion. L’homme est apparenté à tout ! » Ceci est l’enseignement du Sanathana Dharma. Ce lien de parenté est la grande inspiration du service. Souligner le fait de cette parenté et notre programme de service social sera en augmentation. Essayons de ne pas analyser et blâmer ! Compatissez et déversez l’Amour. Servez afin de guérir les angoisses de votre cœur, pas à cause de la constitution de club demandant aux membres de servir, pas parce que le service apporte la reconnaissance en hauts lieux ou parce que c’est le « devoir » de ceux qui sont les meilleurs ! Servez, parce que vous ne pouvez pas trouver la paix en dehors du service. C’est le besoin intérieur d’expérimenter la parenté.
Comme Baba dit, même les animaux se rendent service les uns les autres et également à l’homme. Le chien est très fidèle à son maître. Il y a également les exemples de chevaux sauvant les vies de leurs maîtres blessés sur le champ de bataille.
Il y a quatre chemins par lesquels un homme rend service : 1) Swartha : Il est égoïste. Il espère la reconnaissance ou la gratitude ou la popularité ou une carrière, pour le service rendu. 2 ) Swartha et Parartha : La personne qui trouve une très grande joie en servant par égard pour le service. L’égoïsme est en diminution et l’altruisme est en augmentation. 3 ) Parartha : L’homme qui sert n’espère rien pour lui-même. Il sert par égard pour les autres. 4 ) Paramartha : Par la grâce Divine, Parartha est transformé en Paramartha. Le travailleur social devient Madhav Sevak.
Jésus-Christ disait à Ses disciples : « Si vous aimez votre Père qui est dans les cieux, aimez Ses enfants comme Je les aime et servez-les. » Le Prophète Mahomet interpellait ses partisans : « aimez-vous votre créateur ? Si oui, aimez votre frère et vos semblables, autrement vous êtes un menteur. » Bouddha disait : « Etendez la Compassion, l’Amour, la Paix parmi les hommes. Ceci est la plus grande religion. »
Tous les saints à travers les âges ont prié le Seigneur ainsi : « Donne-moi la chance de Te servir. » Namdev, Ravidas, Kabir en sont quelques exemples. Ils avaient réalisé qu’ils pouvaient plaire à Dieu, le « Paripoorna Sat Chit Ananda », seulement en servant Dieu en l’homme. C’est pourquoi Bhagavan Baba nous a donné la prière : « Sarve Sukhino Santu, Sarve Santu Niramaya, Sarve Bhadrani Pashyantu, Ma Kaschit Dukhabhag Bhavet. »
En 1976, pendant Sa visite au Dharmakshetra de Bombay, Baba s’adressa aux Saï Sevaks dans le hall de prière aux environs de 16 heures. L’après midi une partie des dévots étaient assis sous un soleil brûlant. Lorsque Baba arriva et alla s’asseoir sur l’estrade, les volontaires réalisèrent que Baba était en plein soleil. Ils commencèrent alors à hisser des rideaux afin d’empêcher les rayons du soleil de tomber sur Baba. Alors Baba dit : « Vous faites du Seva pour Swami, mais vous ne pensez pas à hisser ces bâches pour abriter les nombreux Saï qui sont assis en plein soleil. Ne limitez pas Saï à ce seul corps. Essayez de voir Saï en chacun. » A travers cela, Baba nous enseignait le vrai Seva.
Expérimentez la présence Divine dans le Seva.
Un vrai Madhav Sevak comprend que le Karma Yoga est le corps, que le Bhakti Yoga est le cœur et que le Jnana yoga est l’Âme. En pratiquant le Karma Yoga, il est essentiel de se souvenir et de développer le moins d’ego possible. Vivekananda disait : « Dieu vient pour vous dans l’aveugle, Il vient pour vous dans l’estropié, dans l’ignorant, dans le malade ; c’est une grande opportunité que de Le servir ! Pensez-vous que Dieu a besoin de votre aide ? Si vous pensez ainsi, vous ruinez votre adoration et vous vous avilissez vous-même. »
Un vrai Manav Sevak ne doit pas oublier que la conscience qui est dans celui qu’il sert est la même que celle qui est en lui. Lorsqu’il utilise cette opportunité qui lui est donnée de servir et de s’identifier lui-même avec ceux qu’il sert, alors il devient réellement un Seva Saï. Vous devriez éprouver de la reconnaissance car Dieu vous a offert cette opportunité. Alors vous évoluez et développez la vision. Ainsi, les nombreux corps que vous voyez autour de vous sont tous les temples d’un seul Dieu. Le vrai test pour le Sevak est d’avoir la sensation qu’il a reçu plus que ce qu’il a donné. Il éprouve alors réellement la joie et le bonheur.
Comme Bhagavan Baba dit : « Lorsque Manav Sevak devient Madhav Sevak, il acquiert les expériences spirituelles suprêmes. Parmi elles, il éprouvera qu’il n’est pas le corps. Bhagavan est toujours avec lui, dans tous les sens de perception. Il fait également l’expérience de l’unité avec Dieu et devient Dieu Lui-même, comme saint Ravidas qui chantait : « Prabhuji Tuma Chandana Hama Pani… » (Ô Seigneur ! Vous êtes le Santal et je suis l’eau. Par Votre grâce, j’ai acquis le parfum du Santal, parce que Nous sommes devenus Un).
« Souvenez-vous qu’une simple action de service offert à Dieu que vous visualisez en l’autre, vaut toutes les aspirations, accumulées depuis des années pour Dieu. », dit Baba. Le Seigneur Krishna a dit dans la Gita : « Partout où vous chantez Ma gloire, Je M’y installe. » L’Avatar du Kali Yuga, Sri Sathya Saï Baba a déclaré aussi : « Je Me manifesterai partout où Mes travaux seront accomplis,. » Par conséquent, oh frères et sœurs ! Le temps nous est compté, réveillez-vous, prenez les responsabilités des activités de Seva sur vos épaules et jouissez de Sa Présence.
La vraie dévotion
La vraie dévotion est l’Amour qui s’écoule d’un cœur pur, non souillé par les intentions égoïstes.
L’Amour est le lien de parenté intime entre les dévots et le Seigneur.